Présentation

 

Madeleine Lévy née Bloch, alias LETORT (nom de la mère de l'abbé Ménardais) est née à Bâle Suisse (nationalité française), le 2 novembre 1911.

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Un plaque commémore son courage à Paris, sur le mur de la rue Saint-Honoré.

 

Entrée dans la Résistance à la fin de l'année 1942, elle a servi d'agent de liaison et au transport d'armes pour le Corps Franc et le réseau Ajax (sous-réseau Zadig). Au cours de la guerre, Madeleine Lévy a fourni des renseignements militaires de la plus haute importance. Elle a pris part à plusieurs coups de main très risqués ainsi qu'à la libération de Paris.

 

Faits d'armes

 

Madeleine Lévy a aidé des aviateurs américains, des juifs persécutés et a pris part à la libération de Paris.

 

Résistante, elle a hébergé trois aviateurs américains pendant plusieurs jours et leur a procuré le nécessaire pour leur camouflage et rapatriement en les convoyant.

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Elle a également procuré des faux papiers d’identité et des tickets d’alimentation à des réfractaires et à de nombreux juifs. En relation avec la préfecture de police, elle prévenait les juifs avant leur arrestation. Plus largement, elle a servi de boîte à lettres et de lieux de rendez-vous pour des chefs de la Résistance.​

 

Agent de liaison de plusieurs groupes, surtout du 1er Corps Franc d’aviation et d’Ajax (n° 2614), elle assurait à bicyclette le transport d’armes, la couverture et la protection de toutes les actions entreprises par le Corps Franc contre l’ennemi. Madeleine Lévy était chargée de la transmission de messages pour Londres.​

 

En juillet 1944, elle a participé à un enlèvement d'armes à la gare d'Argenteuil.

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Le 24 août 1944, elle s'est conduite avec courage lors de l'attaque d'un camion allemand rue de Châteaudun, où elle a distribué des munitions aux combattants. Elle a également contribué à la prise de trois prisonniers allemands au péril de sa vie.

 

En tant que juive, elle a été chargée, avant l’insurrection, de porter des mitraillettes dans le camp de Drancy, mission qu’elle a menée avec succès.

 

Interprète de l'allemand, Madeleine Lévy a été présente pendant l’insurrection lors de toutes les actions militaires où son capitaine avait besoin d’elle.

 

Madeleine Lévy est entrée dans la résistance avec Georges Kahn, arrêté le 17 janvier 1944 et fusillé. Elle est décédée le 26 décembre 1958.

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Distinctions :

Croix de Guerre 1939-1945 ; étoile d'argent Médaille de la Résistance Française.

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Sources : site de La Fondation Francois Prévost ; site du Musée de la Résistance.

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